Couper des arbres, fabriquer de la pâte à papier, assembler avec de la colle, noircir avec de l’encre douteuse… Confectionner un livre n’est pas du tout écologique, et spoiler alerte, les liseuses numériques non plus. Dans une époque où le changement climatique est au cœur des préoccupations, comment l’industrie du livre peut se comporter et quels réflexes à adopter pour être plus écolo tout en écrivant, éditant et lisant ? Pour répondre à cette question, Mélanie Pinto, notre envoyée spéciale au SIEL, le Salon international de l’édition et du livre, s’est entretenue avec Mathilde Charrier, libraire à Paris et coordonnatrice de l’Association pour l’écologie du livre, mais aussi avec Tarra Lennart, consultante dans le secteur de l’édition.