Au Maroc, les dirigeants de la Banque centrale Al-Maghrib ont confirmé, une fois de plus, ces derniers jours, que le processus de libération du Dirham sera bien lancé, comme prévu, au début du second semestre de cette année, mais que ce processus pourrait s'étaler sur 7 à 15 ans. Une prudence qui s'explique notamment par le cas repoussoir de l’Égypte, contrainte de passer à un taux de change flottant en novembre 2016, mais qui en a subi de lourdes conséquences en matière d'inflation et de dévaluation.